Le vieillissement de la population est un enjeu majeur au Québec et au Canada et il est primordial de repenser nos offres en hébergement pour personnes âgées.
Nos aînés sont une partie importante de notre société, mais nous ne parlons pas assez d’eux et n’écoutons pas assez leurs opinions. Les personnes âgées sont de plus en plus marginalisées dans la société, et elles se sentent souvent isolées. Visavie, par l’entremise de Louis Sirois, le chef de la direction de Visavie, est très fier d’avoir participé au premier balado du Groupe Maurice sur l’hébergement pour personnes âgées. En se réunissant autour du micro avec un expert et un aîné à chaque épisode, Luc Maurice espère ainsi donner une voix aux retraités et répondre à leurs problèmes, en abordant un sujet en particulier à chaque fois.
Hébergement pour personnes âgées
Au Québec, les personnes âgées sont confrontées à un problème majeur. Alors qu’elles sont de plus en plus âgées et de moins en moins nombreuses, la demande de services de soins de longue durée augmente. La population vieillissante du Québec sera bientôt plus importante que celle de la France ou de l’Allemagne ! Aujourd’hui, plus d’un million de personnes âgées de plus de 65 ans vivent dans cette province. D’ici 2031, on estime qu’il y aura plus de 1,8 million de personnes âgées qui y vivront… C’est presque un Québécois sur quatre !
Avec cet énorme changement démographique à l’horizon, il est important pour nous tous de comprendre ce que sont les résidences pour personnes âgées et comment elles peuvent offrir un environnement sûr où les résidents peuvent vivre leur vie à leur propre rythme.
Épisode 4 : l’hébergement
Dans l’épisode 4 de « Dans quelques aînés », Louis Sirois et Luc Maurice, en compagnie de la retraitée Diane Gagnière, partagent leurs réflexions sur la façon de répondre à cette demande croissante de soins tout en offrant des services de haute qualité à un coût raisonnable. La réalité est que les baby-boomers vieillissent et qu’il y aura de plus en plus de personnes âgées ayant besoin de soins. Le podcast de cette semaine s’y tarde et vaut la peine d’être écouté si vous êtes à la recherche de conseils pratiques ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur le besoin des aînés au Québec.
Pour entendre ce qu’ils ont à dire sur la façon de répondre aux besoins de nos aînés, écoutez l’épisode 4 de « Dans quelques aînés »: l’hébergement.
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Transcription de l’audio:
Je m’appelle Luc Maurice, président fondateur des Résidences du Groupe Maurice. Bienvenue vous balado dans quelques Zénith où on discute sur différents sujets qui concernent la réalité des personnes plus âgées. Accompagné de deux invités, on échange avec un expert en la matière et surtout, on donne la parole aux aînés.
Avec l’augmentation de la population plus âgée, on n’a pas d’autre choix en tant que société que de repenser notre offre d’hébergement en général, particulièrement celle des retraités. Bien sûr, je suis au fait de l’offre de services toutes les types de résidences, mais il y a également d’autres solutions présentes ou futures, qui méritent d’être pincées ou encore repensées.
Les aînés, peu importe ce qui se fait ou ce qui se fera, ils ont des choix selon leurs besoins, selon leurs désirs, selon leurs réalités physiques ou financières.
La question de l’hébergement, c’est à ce point urgent et cruciale que bientôt, on risque d’avoir un réel problème, particulièrement pour la population qui est de plus en plus seule et celle qui est de moins en moins autonome. Aujourd’hui, on va parler d’hébergement avec mes invités Diane Gagnaire, 72 ans, retraitée. Bonjour, bonjour!
Et Louis Sirois, chef de la direction de Vie et vie. Bonjour, bonjour. La première question est pour Diane. Quel type d’habitation juste pour mettre la table un peu? Dans quel type d’habitation vivez vous présentement? Dans quel contexte?
Je vis dans la maison familiale.
C’est un duplex à Montréal.
Voyez vous la possibilité un jour de déménager? C’est une bonne question. J’ai vraiment tourné cette question là de tout bord et de tous côtés. Dernièrement, parce que je trouvais que ma maison était trop grande pour moi toute seule.
Et je me disais peut être faudrait il que je déménage, que j’aille dans quelque chose de plus petit. Mais tant qu’à déménager, puis aller dans un petit, trois et demi, est ce que je devrais pas plutôt faire la vraie démarche, puis aller dans une résidence? Tant qu’à déménager, pas déménager deux fois. Alors oui, je me suis questionné, mais finalement, les circonstances ont fait que mon fils a acheté la bâtisse du qu’est la maison familiale et il tenait à ce que ça devienne une maison un peu bi génératrice générationnelle.
Donc je suis plus près des enfants, donc ça parfait, c’est pas ça. Moi, ça me réconcilie avec le fait de rester encore un petit bout de temps. Mais je sais que c’est une question de temps. On vieillit, on va être malade comme tout le monde. Je vais devoir éventuellement prendre une décision.
On dirait que je peux être, et peut être pas un avec votre métier tout près.
Oui, mais je n’étais pas prête à prendre la décision. J’ai amorcé une sorte de réflexion en lien avec ça. Je me disais où est ce que je vais me retrouver éventuellement ou est ce que je veux aller?
J’ai comme essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ça, mais finalement, les circonstances ont fait que la vie ont pris une décision, pour l’instant du moins.
Mais Louis, est ce qu’on a vraiment besoin de quitter la maison? C’est une bonne question parce que tantôt, d’entrée de jeu, tu mentionnait que les aînés doivent avoir des choix. Puis, on le croit pertinemment et il y en a plusieurs choix d’en aller en hébergement pour personnes âgées ou à avoir des soins à domicile. Diane était jeune, vous êtes, vous avez 72 ans et vous êtes en pleine forme. Dieu sait ce qui va arriver dans le futur, mais ce cheminement là fait en sorte que la plupart des aînés ne savent pas qu’ils ont des choix.
Seule la situation problématique et les enfants non plus. Ce qu’on essaie de faire, c’est de pouvoir expliquer si vous voulez rester dans votre maison.
Vous pouvez, puis je présume que tantôt on va discuter un peu de la situation du système de santé.
Donc, ça va être intéressant d’en parler, mais on a la possibilité de rester à la maison si on le veut. Et pour? Pour nous, la maison, c’est pas nécessairement la maison familiale. Parce que si vous déménager dans un, trois et demi d’eau condo ou dans un hébergement pour personnes âgées, pour moi, c’est encore la maison familiale. C’est juste un autre endroit. Mais après ça, on peut y rester longtemps. Et puis puis après ça, on a besoin d’aide.
C’est pas laid, c’est d’être seul.
Moi, ce que j’ai saisi, c’est d’être seul. Alors, la préoccupation première de quelqu’un à Sainté, c’est est ce qu’on est obligé de vivre seul? Juste parce qu’on est seul. Il y a de plus important dans le bonheur de quelqu’un que d’avoir deux ou trois bonnes amies, d’être près des gens qu’on peut côtoyer plus qu’une fois par mois. Je suis entièrement d’accord avec toi. Toutes les études le mentionnent pour une vie saine et active, on se doit d’être avec du monde qu’on entend un ermite.
On périclite.
Il y a des gens qui aiment tout oublier, des gens qui aiment fumer deux paquets par jour, puis mourir 15 ans plus jeune. C’est correct. C’est ça, la liberté de choix.
Si la personne veut être seule, on le voit souvent on si un des couples, il y en a un. Un couple qui déménage en résidence, il y en a une des deux qui est très sociable, qui a hâte de voir du monde, qui était petit dans toutes les activités et à l’autre, qui est bien contente ou bien content de lire quelques livres, d’écouter sa télé, de faire ces petites choses.
On reste qui on est en vieillissant, on devient pas différent parce qu’on prend de l’âge. Et ça, pour moi, c’est l’élément clé. J’écoute certains spécialistes, même des médecins, des gens, des gériatre et gérontologue qui ont des solutions pour les personnes. Et ça, je déteste ça. On reste des individus comme vous.
Diane est aussi une grande crainte dans la société sur. Elle est en résidence quand souvent en mélange résidences autonomes, hébergement pour personnes âgées, soin, résidence, ressource intermédiaire ou résidence CHSLD. C’est des mondes de différence avec chacun, leurs caractéristiques et leurs besoins. Est ce que le privé public devrait marcher main dans la main pour trouver une meilleure solution?
Il y en a même un troisième qui est le milieu social comme les Assad, etc. Etc. On est d’avis que ces trois partis là doivent travailler l’un avec l’autre.
Il y a des gens qui vont vouloir travailler seulement avec le privé parce qu’ils ont une horreur du public, parce qu’ils ont vu tellement de choses avec les médias, surtout avec la pandémie, qui ont une part incroyable d’y aller.
Mais normalement, ces trois unités là peuvent travailler très bien ensemble.
On a des clients qui utilisent le CLSC pour pour certains services et on compense avec un soin privé.
Les résidents, c’est la même chose, vous le savez, dans les résidences, des services de CLSC qui viennent à profusion à domicile viennent beaucoup, beaucoup, beaucoup à rester ainsi à leur domicile, tout comme si les gens étaient en condo, en appartement.
Je sais ça, donc on a cette chance au Québec, si on le fait bien, de pouvoir marier ces deux là. Mais il faut se faire guider un peu parce que c’est pas évident pour quelqu’un qui n’a jamais fait dire Qu’est ce que je dis à la travailleuse sociale? Est ce que je dois parlant de travailleuse sociale? Comment ça marche? Comment vous voyez un monde idéal où il y a une bonne harmonie, une efficacité, un humanisme là dedans?
Il y a plusieurs éléments, mais là où le bât blesse le plus, c’est cet aspect monétaire et l’inefficacité du système.
Mais dans plusieurs pays, je dois prendre l’Australie, par exemple. Ils ont enfin un changement.
Il y a trois ans, où on se retrouve avec les aînés reçoivent un montant assez important pour pouvoir subvenir à leurs besoins en soins, à la maison ou ailleurs.
Et c’est leur choix de pouvoir jouer avec cet argent là qui coûte beaucoup moins cher que d’aller dans un CHSLD ou une maison des aînés, etc. Qui coûtent des montants faramineux à l’État. Donc, pour nous, c’est le plus important serait d’avoir ces montants d’argent qui sont alloués aux aînés en fonction d’une évaluation. Et après ça, l’aîné va gérer ses enfants en fonction de lui, veut demeurer. Quel genre de soins il veut avoir et etc.
Parce que là, aujourd’hui, le système, malheureusement, on le vit et il est malade. Les chèques emploi service, ni les crédits d’impôts, c’est compliqué, etc. Il est né de la misère à faire toute cette mécanique.
En principe, oui. Je suis tout à fait d’accord avec ses propos de permettre à l’aîné d’avoir de lui octroyer une somme selon son niveau d’autonomie pour que lui ou ait pu choisir dans quel milieu elle va avoir ses services, soit à la maison, soit. Mais dans la vraie vie. Dans la réalité. Imaginez là, il y a 750 000 personnes de plus de 75 ans au Québec. Ça veut dire 750 évaluations deux heures chacune, une, deux ou trois personnes par évaluation, dans un contexte où on manque 20 000 infirmiers et infirmières au Québec dans un contexte où il y en a.
On va avoir besoin de 3 000 par année pour les prochains 25, dans un contexte où le système, comme tu le dis tantôt, est malade. Dans ce contexte où les soins à domicile actuels ne sont même pas bien comblés, bien qu’on y met 25 millions de visites annuellement présentement. Très franchement, je n’y crois pas. Comment voulez vous demander à quelqu’un qui est en perte d’autonomie si cette personne n’a pas d’enfants ou de proches aidants de prendre des décisions dans des choses aussi complexes que ça?
On est loin de la coupe aux lèvres. Je vous assure que je vais regarder dans plusieurs pays. Je suis allé au Danemark aller voir aller, en Suède aller voir et. Il restera, il y a un bon nombre de personnes qui sont en perte d’autonomie, particulièrement autonomie cognitive, et qui ont pot de vin autour d’eux que les CHSLD ou les maisons de retraite soutenus sont essentiels. On ne peut pas. Ce n’est pas vrai qu’avec 4, 5, 6 visites de travailleurs sociaux ou d’aide, tu vas voir.
Quelqu’un qui est en perte cognitive peut faire l’affaire. Ça ne marche pas. On ne touche pas le tout. On veut tous ne pas aller là, bien que on souhaite tous que l’humanisme en CHSLD, la qualité des services et la qualité des bâtiments aussi. Faut dire plusieurs CHSLD, il y en a, car qui sont inacceptables. On ne mettrait pas notre chien là dedans et c’est des anciens qui datent de 205, qui sont mal équipés, mal outillés, peu de fenestration.
Ça, c’est déplorable, déplorable. Et on le vu. La pandémie va frapper fort dans des places où il y avait trois ou quatre personnes par chambre. C’est inacceptable, inacceptable, avec une seule salle de bain, avec toutes les problèmes. Il y a eu plus de mal à décoller au Québec au cours des derniers 30 ans que de n’importe quel autre élément. Un CHSLD, on parle de climatisation, c’est hyper important. Puis il y avait même pas de gicleurs, car alors il y a des congruences importantes.
Et vous avez raison, Louis. Le système est malade présentement, mais c’est vrai que la réalité, ce sont les soins à domicile. Bravo! Mais y a t il des gens pour assurer ces soins à domicile, mais seulement s’il y en a pas? Il n’y a pas d’infirmières. On a un système de santé qui cause les besoins de soins à domicile.
Diane a essayé d’en avoir de qualité avec les mêmes personnes, semaine après semaine, parce que votre hygiène personnelle d’avoir une personne différente toutes les deux jours qui viennent, vous l’avez. Ça, c’est pas très agréable, merci. Alors, la réalité présentement, dans le contexte actuel, si on tient compte de l’absentéisme, des difficultés, des défis de coordination, du manque de personnel. On parle même pas de financement, on ne parle même pas de sous ici.
On est loin de la coupe aux lèvres à faire pour bien faire les choses. On a le devoir de le faire et j’ai confiance qu’on va y arriver.
Lorsqu’on arrive dans des soins personnels privés, on ne veut pas avoir quelqu’un de différent qui vient tous les jours. Si c’est le CLSC, ce n’est pas parce qu’ils sont pas gentils ou gentils. Ils sont super gentils, mais tout à fait. Le système fait en sorte que lundi, ça va être marie, demain ça va être François. Pis vous voulez peut être pas avoir un homme qui vient chez vous et c’est un homme qui apparaît bon dans le privé.
Ça va pas assez. On est plus en plus en mesure d’avoir un programme spécifique pour vous, mais le Québécois n’est pas habitué de sortir l’argent de sa poche pour vous aider à être gratuit. Il y a cet équilibre là. Il y a un système de crédit, d’impôt ou de maintien à domicile qui existe, qui va amoindrir le problème. Mais il faut quand même sortir de l’argent de notre petit bord. Alors on est capable, mais non, pas.
Et puis, il y en a beaucoup qui n’en ont pas, mais meilleures si on joue bien le système. Il y a des éléments qui sont le crédit d’impôt, le chèque emploi service ou on est capable d’arriver avec un taux horaire qui est assez assez bas. Merci. On parle dans les 10 dollars, c’est pas cher et je comprends que c’est pas du 24/7 là où il n’y en a pas, on le dit. Par exemple, quelqu’un qui veut faire un navire trois fois dans la semaine, ça peut revenir à 10, 12 dollars quand même.
Assez acceptable, merci. Mais il faut savoir comment demander et faire ces choses là pour connaître. Il se sent.
Ce système n’est pas connu. Non, c’est sûr. Moi, je vous m’apprenez seul jusqu’à 20h, quand il y a plein de gens qui ne connaissent pas ces ressources là.
Les instances gouvernementales sont pas responsables de l’hébergement pour personnes âgées, ne sont pas responsables d’héberger qui que ce soit les gens en général dans la vie, peu importe son âge. On est responsable de notre hébergement, mais les instances gouvernementales sont responsables de la qualité des soins et de l’assistance personnalisée. Déjà, on est responsable de prendre soin de sa population. Et ça, c’est pas encore au rendez vous, à mon avis. Diane, comment vous voyez ça? Tous les propos qu’on vient de dire, c’est un peu affolant.
En fait, je me vois pas vraiment en perte d’autonomie, mais en fait, si je. Réfléchit à monter. C’est la perte cognitive qui me fait le plus peur, c’est sûr.
Vous avez tellement raison parce que ne pas pouvoir décider où je vais vivre, ça serait.
Et c’est ce qui arrive souvent à un imbécile. Oui, on a des gens qui à l’abri de sort diabétique avant ces examens. Évidemment, le premier est le premier qui vient à l’esprit et toutes les ce n’est pas simple et c’est 80 pour cent de nos CHSLD. Les gens sont atteints d’Alzheimer ou de maladies cognitives importantes 80 pour cent déjà d’entrée de jeu, on est ailleurs.
Mais si je ne vois pas ça, c’est parce que je n’ai pas non plus d’exemple dans ma vie de gens qui ont été en perte d’autonomie et qui ont vu que quelqu’un d’autre a vu les prendre des décisions pour eux et mes parents. Maman est morte prématurément à 74 ans. À la maison. On est neuf enfants chez nous. On l’a accompagnée. Jour après jour, jusqu’à son décès, mon papa aussi est décédé à la maison avec notre soutien, donc ma belle mère, elle a décidé d’aller en résidence avant, justement, de devenir un peu plus malade.
Alors elle est partie. Elle était en hébergement pour personnes âgées. Elle était contente. Elle, elle a combattu la solitude parce que chez elle, elle était assez seule. Alors là bas, elle a trouvé des amis assez assez, s’est impliquée dans son milieu. Donc. Puis, mon conjoint, mon copain, il est en hébergement pour personnes âgée parce que lui est en perte d’autonomie. Et ça, c’est une décision très pénible pour lui. Il ne l’a pas encore accepté d’avoir dû quitter sa maison pour aller en résidence, mais il y avait plus de choix.
Alors il y a pas, il n’y a pas de sérénité comme il n’y a pas Poitiers, la sérénité, l’acceptation de sa situation. Donc, il est encore en deuil. Là où il habitait chez elle.
Livre qui était écrit par un de nos résidents, un gériatre, un gérontologue. Et qui. Dans le sujet, c’est la grande vieillesse et l’acceptation de son état est un élément fondamental de la qualité de vie qu’on peut avoir dans le bonheur qu’on peut soutirer des vies. C’est pas faux ce que vous dites de dire ça, mais il y a une maladie neurodégénérative et évidemment, il n’y a plus la capacité de se déplacer facilement. Monter les escaliers, il n’y avait pas le choix de.
Il y voyait éventuellement le besoin de soins qui allait survenir. Il n’avait pas le choix de se déplacer, mais c’est un choix qui lui est imposé par sa maladie. Ce n’est pas un choix libre et parce que c’est la maladie qui l’a amené à prendre cette décision.
Il y a des gens âgés, mais il y a des gens malades. Il est important de décortiquer ce colloque. Louis, de plus en plus des 80 ans et plus se rend seul. Comment facilite la socialisation quand bien? Comment on maximise la liberté de ces gens là? Le bonheur de ces gens là, quand on est seul, peu importe où on vit.
Il y a plusieurs options pour ces années là lorsqu’on les rencontre, on en a parlé tantôt oui, il y a des, il y a des aînés qui sont complètement seul, c’est à dire il n’y a pas de frère, il n’y a pas de stars, il n’y a pas d’enfants, il n’y a pas de famille. C’est un peu plus difficile et il y a un heureux, de plus en plus de ces gens là parce que des baby boomers, on n’a pas fait beaucoup d’enfants.
C’est un bon point, les frères et sœurs. On avait neuf frères et sœurs, comme une petite dizaine sont encore tous humains, car j’avais de bons gènes et qui sont prêts pour accompagner la mort. Oui, c’est bon. On sent bien ailleurs. Je vous dis 40 pour cent des gens aimeraient être seul le dos avec deux enfants en moyenne. Deux points, quelque chose ou un bras toujours autour? Non plus, exactement ça.
Et à Toronto, à Vancouver, aux États-Unis et en Europe. Cela étant dit, en même que si on se concentre sur les gens qui ont un peu de famille, on y a cette présence familiale. Et vous l’avez mentionné, Diane, vos parents? Vous étiez neuf, vous y étiez et nous, on voit ce Spectrum. Où est ce qu’il y a des enfants qui sont même s’ils sont pas loin, pas présents et présents? Donc, il faut trouver une solution.
Une seule séance. Si on a besoin de soins en ayant des gens qui viennent à la maison, c’est l’option aime rester à la maison et on a vu des changements drastiques dans la vie. On a commencé à amener des gens qui venaient à trois ou quatre fois par semaine et l’aîné ne voulait pas au début du match. Je ne veux pas personne dans ma maison, je capable pas moi même. Et comme les enfants tout seul, tu seul capable, c’est pas tout seul.
Là, on a quelqu’un qui vient et après ça, on va l’appeler Françoise, l’aînée, Françoise. Et aujourd’hui, elle veut voir Françoise parce que Françoise n’est pas là, juste pour passer la balayeuse. Françoise est là pour faire des activités avec lui, avec vous. Françoise est là pour aller prendre une marche, pour aller au magasin, pour aller en c’estle. Seuls les soins à domicile, parce que là, on est là. On pense beaucoup à la toilette, les toilettes personnelles, l’hygiène, etc.
Etc. Mais c’est beaucoup plus large que ça. Ça, c’est un des choix. Puis, des fois, on le fait temporairement. Ou est ce que c’est là que ça devient un peu trop là? On s’envoie en hébergement pour personnes âgées, mais encore une fois, on l’a mentionné tantôt, il y a un homme qui préfère. Il arrivent dans leur appartement, ils ne sortent jamais.
Mais là, on parle d’une clientèle plus choyée. Malheureusement, comme vous dites, Diane, les coups, les sous sont importants dans les unités que j’appelle soins.
Mais on a fait une petite étude. Je ne sais pas si c’était au courant de ça. On comprend que ça prend quand même de l’argent, mais on a réussi à déterminer non pour un aîné qui ne va pas assez. Mais tant qu’on est à 80 et on commence à avoir une situation, où est ce qu’on doit aller en résidence? Résidence un peu plus de résidences autonomes après leur résidence. Plus six ans autonomes, deux à trois, un dans un étage signature et deux un CHSLD.
Et on a calculé tout ça et on a le montant pour une personne seule, on a un montant par couple. Il n’y a personne qui a détenu comme vous, vous détenez votre maison. Mais tant que vous n’avez rien, donc juste votre maison et qu’il n’y a pas d’hypothèque, c’est réglé. Vous n’avez pas de problèmes financiers. Il y en a beaucoup. C’est réglé.
Moi, je le dis souvent et c’est tellement vrai ce que tu dis, Louis. La personne qui est propriétaire de sa maison quand elle arrive en hébergement pour personnes âgées à 78 95, elle est certaine de pouvoir vivre toutes ses vies en restant très confortablement. Et ça, c’est pas connu de tous. Ça touche 70, presque 70 pour cent des gens, même si on est revenu faible parce qu’ils ont cet actif là généralement sans dettes. Ça fait toute la différence? Absolument.
Pourquoi quelqu’un irait dans une résidence autonome, dans un complexe appartement où il y a beaucoup de services autonomes? Qu’est ce qui amènerait quelqu’un à prendre cette décision là?
Mais moi, je pense que c’est toute l’aspect de la socialisation. Se retrouver avec des gens qui ont la même réalité que nous, donc le même âge, et qui ont les mêmes intérêts. Ou si on n’a pas envie d’aller danser le samedi soir quand même. Peut être un bon exemple, mais en fait, ils ont les mêmes intérêts qui ont aussi une expérience de vie, qui ont une réflexion par rapport à différents sujets. l’Environnement, enfin, l’amour fait toute l’expérience de vie qui fait un sauf pour éviter toutes sortes d’aventures amoureuses, en somme.
Mais je pense que c’est faux. C’est de contrer la solitude. Je pense que la solitude, c’est la vie. C’est un gros problème chez les personnes qui on a identifié que 38 pour cent des gens qui venaient chez nous. Né d’abord et avant tout pour ne pas être seul, pour pouvoir rencontrer deux ou trois personnes avec lesquelles ils ont des atomes crochus, un peu des gens du quartier Calissons, ça prend un déclencheur déclencheur et différent pour plein de gens.
Mon père qui? Ma maman était décédée depuis six ans. Je lui parlais régulièrement. Je serais peut être atteinte à la résidence. Il était dans sa maison. Un homme manuel qui est capable de faire plein de choses. Il voulait rien savoir et allait revoir ses amis au McDonalds le matin Joseph pour s’associer à des actions très sociales. Et là, il décide d’aller voir sa sœur en Floride sans voir sa sœur en Floride. Deux semaines, il revient et il rentre dans la maison où il s’était fait cambrioler.
Non, il m’appelle et dit oui, je vais à la résidence. OK, c’était instantané. Trois mois, la maison était vendue, il était déménagé et il était hyper heureux en hébergement pour personnes âgées. Il y avait plein d’amis là dedans et allait jouer. S’il allait jouer à ça, il y allait manger au restaurant. Il a adoré.
Il ne s’ennuie pas un zéro et ça, c’est majeur dans ma vie et que ça prend ce déclencheur là. Tout azimut pour plein de gens, c’est un petit peu de votre réalité bi générationnelle. Comme vous avez mentionné tantôt, il y a plusieurs avantages à vivre un bi générationnel quand vous parliez de ne pas se préoccuper, si le toit coule, de savoir que quelqu’un de plus jeune, qui a l’énergie et qui a qui tu vas pouvoir s’occuper de ça, s’occuper du terrain, faire couper les arbres qui grossissent trop vite et qui font les dégats chez les voisins.
En fait, tous ces tous ces petits travaux qui deviennent le coeur, oui, qui deviennent l’eau avec le temps de savoir que quelqu’un d’autre va s’en occuper, que c’est plus mal responsabilité. Mais je continue à vivre avec eux dans le même environnement, donc de profiter de mes petits enfants, de profiter du soutien que va m’offrir mon fils. Pour moi, c’est ce que je vois pour l’instant, mais c’est très récent. Ça fait deux mois alors qu’on est.
On est un bi générationnel. Peut être qu’un moment donné, j’ai juste.
J’ai toutes sortes de belles histoires sur la B. Et c’est formidable quand on s’entend bien avec ses oreilles aussi. Mais j’ai malheureusement aussi plusieurs. Histoire moins positive. Pas seulement à cause de chicanes ou quoi que ce soit, parce que c’est quand même. Vous avez quand même votre droit. Ils ont la leur, ce qui est bien élevé. Vous ne perdez pas. Vous vous rappelez des anciennes familles il y a 50 60 ans, ou les grands parents vivaient avec les enfants sur la planète?
Toutes sortes de difficultés, mais dans les maisons bi générationnelle. Qu’un. Un des deux partis quitte, mais là, on se ramasse avec une maison qui n’est pas habitable facilement, qui est polluée ou vendable facilement aussi. Ça l’amène, ça amène beaucoup de défis à ce niveau là aussi. Un terme d’opportunité. Mais je regarde ma soeur qui est qui est tellement près de ma mère qui vit dans une résidence, mais qui va l’avoir à tous les tous les jours ou presque.
C’est magique d’avoir un enfant ou quelqu’un qui est si près de vous comme ça. J’ai, je vous dirais, au moins 17 18 enfants qui vivent en hébergement pour personnes âgées avec leurs parents. Et alors? Les parents sont à un étage dans leur catégorie et les enfants, seuls ou avec leur conjoint, sont à une autre étage au deuxième étage. Et je trouve ça très beau. Alors que j’imagine si après le plus grand plaisir qu’un parent peut avoir d’être près de ses enfants, c’est sûr qu’il y a probablement des défis.
On va devoir eventuellement, avec le temps, mettre des limites. C’est sûr que moi, je vois arriver la petite Livia. Je regarde maman, elle a 2 ans et demi. Ça me remplit de joie, mais un moment donné, je dois sortir de mon baby gym, alors on va devoir. Oui, tout à fait.
Mais juste un beau yeux. Je vois qu’il y a une hausse de bonheur un peu face à tout ça.
Je suis très contente que je suis très contente, effectivement, parce que je vois mes petits enfants plus souvent. Je suis privilégié, je trouve, de pouvoir accompagner ces enfants là aussi dans leur enfance et l’Église. Que ce que je peux leur léguer peut être tout à fait. C’est peut être cette période de la vie à la fin, où on décide enfin de vivre un peu plus pour soi détaché, mais pour soi, oui, c’est ça. On se donne tellement de temps pour s’occuper de soi quand on est dans la vie active, mère, etc.
Pile à la fin, on se dit même peut être que ces moments là, ça pourrait être pour moi en toute bonne chose, à une fin. D’abord, j’aimerais vraiment remercier mes deux invités qui ont contribué à faire en sorte que les débats ou que la discussion soit animée, bien agréable aussi et fort précieuse. Merci Diane Gagnaire et Louise Sirois pour votre apport. J’ai beaucoup apprécié et c’était agréable aussi.
Merci.
Le plaisir a été pour moi et nous a.
Quand on dit que la socialisation est importante pour le bonheur de l’humain, j’ai une petite anecdote à partager avec vous. J’ai une amie qui est très franchement pas beaucoup de contacts sociaux, qui est brillante, agréable, mais qui voit pas beaucoup de gens. Son papa était dans une de nos résidences. Il est décédé à 99. Ce qui fait que cette dame là a passé 11 ans à aller à la résidence presque aux deux jours et y passer beaucoup de temps.
Parler avec les équipes en place. Parler avec les voisins. Manger dans la salle à manger, souvent avec son papa. Elle, après la mort de son père, ça ne lui faisait pas peur de vivre en résidence parce qu’elle l’a vécu. Elle y a trouvé de très beaux moments longtemps. Alors, elle anticipe avec positivisme d’aller partager avec un paquet de gens le quotidien de sa vie. Chacun est différent, mais c’est pour démontrer l’importance et la socialisation, l’importance de ne pas s’isoler, l’importance d’être, d’avoir quelques bons bons amis.
Et ça facilite cet élément en résidence. Clairement, ce n’est pas rien comme impact. La socialisation en résidence. Merci d’avoir pris le temps d’écouter vraiment et j’espère que vous prendrez aussi un temps de réflexion concernant le fait que ce sujet nous intéresse tous parce que la réalité des personnes plus âgées aujourd’hui, c’est celle de nos proches. C’est la notre de demain. On le dit souvent, je vous retrouve au prochain épisode et je changerai encore sur un sujet crucial en lien avec les personnes plus âgées, toujours en compagnie d’invités Animate, tout comme moi, par une passion, celle du mieux vieillir ensemble, maintenant et dans quelques années.
Bonne vieillesse.