Choisir de vivre en résidence pour aînés avec Louis Sirois, chef de la direction de Visavie.
Vidéo par Bien Vieillir à Boucherville
Ginette de la Croix : Bonjour, je me présente mon nom est Ginette de la Croix de Bien Vieillir à Boucherville. Alors ça me fait plaisir aujourd’hui d’accueillir Monsieur Louis Sirois, propriétaire de Visavie, une entreprise qui offre des services d’accompagnement pour la recherche de résidences pour aînés. Ainsi que des services de soins à domicile. Alors on parle de soins privés ici à domicile. Aujourd’hui, nous allons discuter ensemble de comment choisir judicieusement une résidence privée pour aînés. Alors monsieur Sirois, merci beaucoup d’être avec nous aujourd’hui, avant de commencer, J’aimerais préciser que si vous avez des questions, celles-ci pourront être répondu à la fin par Louis Sirois. Alors oui, cette capsule sera enregistrée. Alors si vous voulez réécouter cette capsule, vous pouvez aller sur le site de la ville de Boucherville pour revisionner la capsule. Si des questions vous viennent après notre entretien, il est toujours possible de les poser toujours sur le site de la ville de Boucherville. Alors, encore une fois, merci Louis d’être avec nous. D’abord, avec tous ce que nous avons entendu durant la pandémie, on a parlé de CHSLD, conventionnée, non conventionné, de ressources intermédiaires et des RPA et tout ça. Pouvez-vous nous donner une description plus précise de ce qu’est-ce type de résidence pour aînés?
Louis Sirois : Effectivement ce n’est pas facile. Premièrement, merci de me donner la parole. Alors ces termes là ont été mélangé avec tout ce qui s’est passé ces derniers temps. Le gouvernement dans leurs annonces, dans leurs points de presse ont fait l’erreur de mélanger CHSLD (centre d’hébergement et de soins de longue durée) et RPA (résidence privée pour aînés). Ce matin nous allons essayer de mettre ça au clair pour tout le monde et que ce soit plus simple. La façon la plus facile est de déterminer ce qui autonome et ce qui est non autonome. Il y a plusieurs niveaux là-dedans. Quand on tombe dans ce qui est le plus non autonome, où est-ce que les aînés ont besoin de plusieurs heures soin, en théorie de plus de 3h de soins, on va passer en CHSLD. Les CHSLD, il y a deux catégories. Il y a le public et le privé. Donc, pour quelqu’un qui voudrait aller dans un CHSLD public, il doit travailler avec le milieu de la santé donc travailleuse sociale qui va faire une évaluation de cette personne-là. Donc après l’évaluation, puis sans devenir très compliqué, on appelle ça l’évaluation SMAF, l’aîné va être ou admis ou pas admis au programme. Donc ceci doit être fait avec l’aide de la travailleuse sociale. Pour quelqu’un qui a besoin de beaucoup d’heures soins et qui ne veut pas aller dans le milieu public, il y a des CHSLD privés qui vont vous admettre après aussi une évaluation. Le coût en privé est un peu plus exhaustif. On parle de plusieurs milliers de dollars. Probablement plus de 5000$ par personnes. Il y a en qui sont un peu moins chers. Ça c’est pour la portion CHSLD. Lorsqu’on a un peu moins de soin, encore une fois deux choix. Quand les gens parlent RI ou ressources intermédiaires, on parle entre 1h30 et 3h de soin, la personne doit aussi travailler avec une travailleuse sociale, qui elle après l’évaluation, va proposer d’aller en RI et c’est une entreprise ou un organisme public. Il y en a qui mélange. Les RI privés n’existent pas, c’est public. La personne âgée fait l’application et sera admis en RI. Si on a ce même nombre d’heures soin en privé, entre 1h30 et 3h, on peut aller dans une résidence qui offre des soins. Il y a des étages soins en résidence privée. Les aînés vont pouvoir être admis et payer ce montant mensuel. Et dernièrement, on a la fameuse RPA, résidence pour personnes âgées, la majorité des aînés qui sont autonomes des fois qu’ils ont besoin d’un peu d’aide à la carte, ça va dépendre des choix qu’ils vont t’être offerts. Tels résidences va avoir ces soins là ou ces services-là. J’espère que ça donne une idée sur les trois types de résidences. Ce n’est pas si compliqué mais il faut savoir.
Ginette de la Croix : Alors il ne faut vraiment pas mélanger CHSLD et par exemple RPA dans les termes. C’est deux différents types de résidence pour aînés. On a aussi dans les médias beaucoup entendus parler des RPA où les activités étaient limitées, ou par exemple, ce soit les activités même au niveau des repas. Comment ça se passe à l’heure actuelle? La vie en résidence?
Louis Sirois : Il y a eu, si on parle de l’évolution et de tout ça, c’est une première. Personne n’a jamais vécu une telle pandémie. Alors cette pandémie a fait en sorte que les résidences se sont trouvées face à face avec une situation qu’ils n’avaient jamais vécus. Le gouvernent a mis en place des procédures des méthodes mais qu’eux aussi n’avaient jamais vécus. Donc c’était difficile en résidence. Ça été géré de façon différente dans tous les CIUSSS et CISSS à travers le Québec. Donc ce qui a été fait dans un CIUSSS à Québec ou à Montréal, ça pouvait être deux choses complètement différentes mais ils ont donné des instructions aux résidences et comprenons qu’au Québec, il y a 1700 résidences pour personnes âgées et les propriétaires de ces résidences là n’ont pas tous suivis à la lettre ce qui était dit mais majoritairement au début de la première vague, tout a été stoppé. Plus d’activités, plus de restaurants, plus de sortie d’appartement, plus de visite et c’est là qu’on a vu des horreurs, des choses pas plaisantes à voir. Par la suite, l’évolution a fait en sorte que les gens ont commencé à s’adapter. Lors de la fin de la fin de la première vague, il y a eu une ouverture dans les résidences. Elles ont permis de faire certaines choses à l’intérieur. Certaines activités, certaines visites mais très limitée. Mais un peu de liberté pour ces aînés qui en avaient besoin. Mais là, la deuxième vague a frappée et il y a eu une nouvelle fermeture et ça n’a pas été jolie ça non plus. Et aujourd’hui, pour faire suite à votre question, aujourd’hui on n’est pas exactement où on était prépandémie mais il y a une grande grande ouverture, c’est-à-dire des visites sur fond de façon très ouvertes et les gens continuent de prendre les mesures de sécurité (masques, hygiène etc.) et sont capables de voir leurs amis. Les doubles vaccins qui sont aujourd’hui a plus de 98% dans les CHSLD et résidences fait en sorte que les gens peuvent se côtoyer et voir leurs familles. On est à des années lumières de ce que nous avons vécus avant et on comprend que l’impact sur ce que les gens vont avoir vécu, ça va s’amoindrir et ils vont oublier. Avec raison. Le vaccin fait son ouvrage.
Ginette de la Croix : Alors le taux de satisfaction des gens en résidence est satisfaisant?
Louis Sirois : Absolument, on travaille avec des aînés chaque année et on voit la différence.
Ginette de la Croix : Et dîtes-moi Louis, quand on envisage là d’aller vivre en résidence pour aînés, c’est quoi les éléments les plus importants, au niveau des besoins. Comment on les évalue ces besoins? C’est très important. On parle de choisir un milieu de vie qu’on va choisir pour nos vieux jours.
Louis Sirois : On va répondre à cette question-là avec des données statistiques. Au Québec, 18% des aînés de 75 et plus iront en résidences. 18%! Et 82% vont rester à la maison. On a besoin d’un Dans la plupart des cas, on a un déclencheur pour aller en résidence et ce déclencheur-là, il y en a de toutes sortes. Je vous compterai l’histoire de mon papa, le déclencheur ça peut être une perte de conjoint. Perte de l’autonomie physique et ou cognitive. Je suis tanné de m’occuper de ma maison, je ne suis plus capable de m’en occuper, je ne veux plus m’en occuper, je ne veux plus cuisine, je veux me rapprocher de mes enfants à l’extérieur. Ça prend toujours un déclencheur. Mon papa faisait 6 ans que ma mère était décédée. Il vivait dans sa maison, très manuel et capable. Ça faisait 6 ans qu’on lui disait sans lui mettre de pression mais pour lui ce n’était pas nécessaire. Il était dans les 82% qui veulent rester à la maison. Il s’en va visiter sa sœur en Floride et passer deux semaines. À son retour, il s’était fait cambrioler. La réaction a été immédiate, ça lui a pris deux nuits, il m’a appelé et m’a dit qu’il voulait rentrer en résidence pour aînés. Donc 3 mois après, la maison a été vendue, il était déménagé en résidence, il était fort heureux! Il s’est fait beaucoup d’amis, pleins d’activités. C’était un changement qui est difficile. Les résidences aujourd’hui, la perception de plusieurs aînés, surtout ceux en haut de 75-80 ans, ce sont des places où je m’en vais finir ma vie. C’est loin de finir notre vie. Les résidences sont vraiment belles, il y en a qui sont impeccables. Pour ceux qui connaissent le club med, il y a pleins d’activités, des restaurants, le bowling, le golf, l’horticulture, des clubs de bridge et J’en passe! On a tous els choix, grosses, petites, moyennes résidence. C’est un peu les questions qu’on se pose. Après ça, l’aspect monétaire est toujours un élément incontournable. Les activités que je veux faire, la proximité des enfants. Je veux avoir un gros immeuble, je veux peut-être être à l’extérieur ou plus proche. Ce sont des éléments majeurs. Il y en a beaucoup aussi qui se posent la question, probablement que je vais avoir un problème. Est-ce que la résidence va être capable de m’offrir des soins. On dit que ça prend toujours des soins. Mais on essaie de voir si la résidence si c’est un point important pour la personne, si la résidence va offrir des services de soins. Plusieurs résidences vont offrir entre 5 et 10% de leur logement en soin. Ils vont avoir des étages soins et il y en a qui vont offrir des soins à la carte, dans les appartements. On peut faire appel à certaine entreprise pour avoir des soins à domicile à la maison. Donc on a le meilleur des deux mondes.
Ginette de la Croix : Et dîtes-moi Louis, quand notre idée est faite et on opte vraiment pour une résidence pour aînés, quelles sont les étapes de la démarche de résidence pour aînés?
Louis Sirois : C’est une excellente question. Les étapes on pose toujours la question s’il y a des enfants ou des proches mais on essaye de d’avoir des discussions de famille. Parce qu’on ne veut pas fâcher personne et on veut faciliter cette transition. On veut que ce soit plaisant. Donc une des choses que les gens font maintenant qu’on trouve excellent, ils vont aller sur le web et vont aller consulter pour essayer de trouver des résidences. Et c’est souvent les enfants qui vont aller faire ces recherches-là. Le web aujourd’hui offre une vaste quantité d’information. Comment on fait pour voir et trouver la bonne résidence. Parce que d’arriver et de choisir, il y a des sites qui vont vous permettre de trouver et rencontrer vos critères. On peut tomber sur 10, 15, 20 ou 25 résidences. Comment on fait pour déterminer la bonne? Ce n’est pas toujours évident. Ce qu’on conseille et Je n’essaye pas de tricher, nous sommes un service gratuit. Ce qu’on fait, c’est que nos conseillères à la maison et vont une heure ou deux avec l’aîné et la famille afin de bien comprendre et là, par la suite, on va déterminer un nombre restreint de résidences. On va aller visiter quelques résidences parce que sinon, pour un aîné d’aller visiter 10 ou 15 résidences, on suggère que ce n’est pas bon. Il y en a beaucoup trop. Juste à Montréal, il doit y a en avoir 500. Avec notre aide, sans pression, on va rencontrer les personnes âgées et on détermine le bon choix et après ça, on aide à la signature du bail.
Ginette de la Croix : Justement, on voit que le choix pour trouver la bonne résidence pour aînés, il y a un aspect contractuel. Alors ça doit répondre à notre budget. C’est en effet, un élément que nous n’avons pas abordé Louis, on entend dire que c’est assez dispendieux et je ne parle pas des CHSLD privé.
Louis Sirois : Effectivement, l’aspect monétaire est un facteur important. On est chanceux au Québec car on connaît quand même les programmes du reste du Canada. On a cette chance d’avoir un crédit d’impôt pour aîné. Le gouvernement va vous donner en fonction des services que vous allez prendre dans la résidence vont vous donner un montant mensuel. Mais c’est là qu’on est capable d’expliquer ça et on détermine ce crédit là pour les familles. C’Est un montant d’argent qui est remis à l’aîné pour aller en résidences. Ça c’est une chose. Il y a certaines résidences, juste avec la pension vieillesse et le supplément revenu Canada, on est capable d’avoir une chambre en résidence pour aînés avec 3 repas par jour. Donc si quelqu’un n’a pas d’argent, il y a des choix pour vous. Par la suite, les options sont plus petites. C’est un choix et là on vous guide. Pour des gens l’Aspect monétaire n’est pas un facteur pour d’autres si. Nous on guide car ça ne donne rien de donner à quelqu’un les mauvais choix. Quand on tombe dans l’aspect bail. Ça c’est la beauté du Québec. Le bail est régi par l’ancien qui était la régie du logement qui n’existe plus qui s’appelle le tribunal administratif du logement donc le TAL. Donc il y a les baux et lorsqu’on va en résidence, il y a ce qu’on appelle une annexe 6. Le bail est standard. Ça va vous dire vous allez louer l’appartement numéro 777 dans telle résidence, le loyer est de X$ par mois et votre bail commence par exemple le 1er juillet 2021 et se termine le 30 juin 2022. C’est L’essence du bail. Avec une multitude de closes légales. Pas de changements possibles, tout est là. Après ça, on a cette annexe 6 qui sont toutes les options et services que l’aîné va voir dans sa résidence qui sont inclus dans le bail. C’est clair, net et précis. Le propriétaire de la résidence doit offrir ces services là qui sont inscrits sur l’annexe 6. Hyper important. Après ça, il y a toute sorte de clause, des gens qui nous demande est-ce que c’est légal de mettre un dépôt. Ce sont des réponses que nous avons. On guide. On parle avec la résidence et on intervient pour l’aîné pour des questions légales. Des fois, il y a des gens qui ne suivent peut-être pas la ligne droite et puis on remet ça droit. On est là à la signature du bail avec l’aîné. On est là pour le supporter.
Ginette de la Croix : On a entendu dans les médias de l’augmentation des loyers.
Louis Sirois : Il y a deux catégories d’augmentation de loyer. Pour une résidence qui est neuve de zéro à cinq ans, le propriétaire peut augmenter le loyer comme il veut. Si vous payez 1500$, si l’année prochaine, il veut charger 1600$, il peut le faire. Vous n’êtes pas obligé d’accepter. Vous pouvez refuser. Toutes les clauses de votre bail restent indéniables. Si la résidence st plus âgée que 5 ans, le propriétaire va envoyer une augmentation de loyer et s’il vous augmente par exemple de 10%, vous pouvez envoyer une réponse au propriétaire disant je refuse et on va aller devant le tribunal du logement et on va aller négocier ensemble devant un régisseur. Cela étant dit, il y a des règles d’économies et la compétition est forte entre les propriétaires de résidences et tout le monde sait combien l’autre charge. Donc s’il y a une augmentation importante, le propriétaire ne veut pas se retrouver avec pleins d’appartements vides. Les augmentations de loyer sont entre 1 et 2% actuellement. Il y a toujours des exceptions. Mais entre 1 et 2% et à ce moment c’est votre choix d’accepter ou pas. Pour une location, on parle de 1500$ par exemple, c’est peut-être 15 ou 30$. C’est assez rare des aînés qui veulent passer du temps au tribunal pour des montants comme ça. Les coûts à l’intérieur des résidences augmentent aussi, le coût des salaires, de la nourriture, de l’énergie etc etc. On n’a pas le choix.
Ginette de la Croix : Dîtes-nous Louis, quand on peut faire appelle à Visavie. Vous avez mentionné vos services d’accompagnement de recherche de résidence pour aînés. Quand est-ce qu’on fait appel à une agence comme la vôtre pour nous aider dans nos recherches? Pour des gens qui sont parfaitement autonomes. Est-ce que c’est des services qui sont bien avisés?
Louis Sirois : C’est une très bonne question Ginette, depuis le début de Visavie il y a 33 ans, on a aidé plus de 175 000 familles et leurs aînés. Autant autonomes que non autonomes. On fait tout ça, on comprend que l’aîné autonome, la réaction, c’est que je vais le faire moi-même. C’est correct. Le problème, quand on regarde sur internet, on va voir une multitude de résidences. C’est correct. On aime quand les aînés sont à l’affût et éduqués. Mais c’est pratiquement impossible pour un aîné de savoir avec des photos ce qui est écris de savoir ce qu’il se passe dans cette résidence pour aînés là. Est-ce que c’est un nouveau directeur général est-ce c’est la même directrice soin, est-ce que le chef cuisinier est toujours le même chef? Est-ce que la personne en charge des activités, qu’est-ce qui se passe? Nous on sait ça. On a une équipe de 160 personnes qui fait ça tous les jours. On est capable de déterminer la qualité à l’intérieur des résidences. Il y a une chose qu’on n’a pas mentionné, pour être une résidence ils doivent être une résidence certifiée. C’est une certification donnée par le gouvernement et nous, nous ne travaillons qu’avec des résidences certifiées. De savoir que le service et la qualité qui est offerte à l’intérieur des résidences, je peux vous le dire, il y a une résidence l’année passée qui était excellente est cette année est moins bonne et on y va plus. On va travailler avec les résidences, on va leur parler, on va leur dire ce qu’il ne va pas, s’ils s’ajustent, parfait, sinon on n’y va pas! Parce que nos clients qui sont là nous rappellent et nous donnent leurs commentaires. C’est un rétro action qu’on a des aînés et nous permettent de guider ces nouveaux aînés là. Que vous soyez autonomes ou non autonomes, parlez-nous. Encore une fois, il n’y a pas de frais ni d’obligation. Nous allons juste vous guider. On essaye de tomber sur la première et la bonne fois!
Ginette de la Croix : On sait comment c’est laborieux.
Louis Sirois : Exactement. Les aînés de 75 et plus, 50% ont un problème physique et ou cognitif. 50%. Donc on est là pour vous supporter. Ce n’est pas évident pour L’aîné ou les enfants. Les enfants qui travaillent, imaginez, ils sont au travail, aman, papa, n’est pas capable de faire ces démarches-là. Donc c’est l’enfant qui s’en occupe. Encore une fois, on aide beaucoup les enfants dans leurs démarches. Les enfants. Essayer pas de faire ça tout seul, on est capable d’être là.
Ginette de la Croix : On avait aussi parlé de soins à domicile dans votre offre de service en résidence pour aînés.
Louis Sirois : Des fois il n’y en a pas, des fois ils sont trop occupés, des fois, lorsqu’un aîné a besoin de plus d’heures soins, par exemple, 3 à 4h par semaine, la résidence a souvent de la difficulté à offrir ce genre de service là. Il est donc préférable de nous appeler en fonction de vos besoins, on va avoir la personne qui va rencontrer ces besoins-là et venir chez vous, soit en résidence, soit à la maison. Plusieurs fois on se retrouve, vous savez, les gens parlent souvent d’Alzheimer, les troubles neurocognitifs anciennement appelé la démence sont en progression incroyable et il n’y a pas de cure. Parfois, les aînées peuvent être en couple et leur conjoint veut aider les aider. Mais quand ils ont 8 ans et qu’une personne a un trouble comme l’Alzheimer, cette personne veut le supporter et n’est pas capable de subvenir. Au début elle le fait mais elle est occupée 24/24 7 jours par semaine. C’est impossible de tenir ça. On a cette aide-là, on capable de faire à la maison pour s’assurer que le conjoint ne parte pas en chute libre. On va guider aussi avec les soins du CLSC. Car le CLSC offre des soins à domicile. Ils sont capables de donner des soins infirmiers et là, on compense pour la différence. Il y a des coûts pour ls soins mais l’hébergement, il n’y en a jamais.
Ginette de la Croix : C’est très instructif. Si vous avez des questions qui vous viennent après cette capsule, vous retournez sur le site où vous vous êtes inscrit, vous pourrez poser vos questions. Un autre point important, si vous désirez recevoir plus de documents, vous pouvez aller visiter le site de Visavie et trouver le guide qui vous aidera à bien choisir votre résidence.